Les bénévoles sont des maillons essentiels à toute l’organisation du Folestival. Montage et démontage, accueil, vente des tickets, service au bar, cuisson des saucisses, … en gros, pas de bénévoles, pas de Folestival !
Et pour trouver, affecter, et motiver tous ces bénévoles, deux personnes clé : je vous présente aujourd’hui Coline, responsable des équipes bar, et Philippe, qui coordonne l’ensemble des bénévoles.
Sur combien de bénévoles pouvons-nous compter ? Et qui sont-ils ?
Philippe : Nous avons en général une soixantaine de bénévoles. Il y a des profils différents. Une grande équipe, principalement active lors du montage et au bar, est les 'jeunes de Longueville'. Mais nous avons également de nombreux autres Longuevillois et des personnes de l'entité de Chaumont Gistoux. Nous avons même l'équipe 'des Français', affectée au bar : il s'agit de la fille de Jean-Marc et de ses amis, qui viennent chaque année nous aider.
Comment les recrutons-nous ?
Coline : Il faut parfois un peu convaincre nos amis de venir aider. Mais une fois qu'ils y ont goûté, ils reviennent avec plaisir. Même si le travail est dur, c'est une super ambiance. Par exemple, l'année dernière, à cause de la canicule, on passait un très long moment dans la piscine autour de la pause de midi, histoire de se rafraîchir un peu.
Philippe : Nous avons aussi des candidatures spontanées. Ainsi cette année une dame de Liège s'est spontanément offerte de venir nous aider.
Gérer tous ces bénévoles, ça représente beaucoup de travail ?
Philippe : Le plus gros du travail en ce qui me concerne c'est de préparer les postes pour le jour du Folestival. Il faut s'assurer que tous les postes sont remplis, qu'il y a chaque fois des plans B possibles si quelqu'un est finalement absent. Ensuite, tout au long de la journée, il faut gérer tous les petits imprévus. Pour le montage et le démontage, il n'y a pas vraiment de planning, on envoie les gens là où c'est nécessaire selon ce qui se passe sur le moment. Fabian, notre responsable infrastructure, y est le maître du temps. Le reste de l'année, il s'agit de bien comprendre les postes qu'il faudra pourvoir - par exemple, cette année c'est le retour des pains saucisse. Je recontacte tout le monde environ deux mois avant le Folestival pour faire le décompte des troupes et entendre leurs disponibilités et leurs envies.
Coline : Nous avons un groupe Facebook sur lequel je communique régulièrement. Puis il y a aussi le souper des bénévoles, où c'est le Comité qui se met à leur service, pour les remercier de leur investissement.
Quel est le meilleur moment ?
Coline : Quand on sert la première bière dans le bar complètement installé. Et le moment le plus dur, c'est le lendemain matin, quand on arrive dans le bar et qu'il faut tout ranger et démonter après une nuit trop courte.
Philippe : Il faut quand même reconnaître que les équipes de Belcco nous facilitent grandement la tâche. Ils nettoient le site en permanence, et c'est très précieux, surtout pour le dimanche matin ! Il ne faut pas oublier que le festival s'organise dans un champ où il y a des vaches, il est donc crucial de ramasser le moindre bout de plastique afin qu'elles ne se blessent pas ! Ce que j'ai aussi apprécié l'année dernière, c'est le professionnalisme des équipes de sécurité. Un gant de fer dans une main de velours.
Quelle est l'ambiance dans le groupe ?
Philippe : Ce qui est remarquable, c'est la facilité avec laquelle les 'nouveaux' sont accueillis. L'an dernier, un de mes amis a fait la vente de tickets, et il s'est immédiatement intégré.
Coline : C'est vrai que ça devient une bande de potes au fil du temps, mais une bande de potes toujours prêts à accueillir de nouveaux membres avec un grand sourire. Finalement, on est tous là pour s'amuser !
